Des suspicions de corruption pèsent sur certains membres de l’équipe proposée par le chef du gouvernement désigné Habib Jemli, selon le Collectif Soumoud (Résistance).
Ajoutant que des poursuites judiciaires sont engagées contre certains membres du futur gouvernement, le Collectif appelle les députés à ne pas voter la confiance à cette équipe.
Les membres de Soumoud exhortent les organisations de la société civile, les partis politiques et les citoyens à faire pression pour ces noms ne passent pas.
Dans une déclaration rendue publique lundi 6 janvier 2020 par son bureau exécutif, le collectif estime que la composition du cabinet gouvernemental présenté par le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, comme étant un gouvernement de “compétences indépendantes” ou encore “un gouvernement d’action”, n’est en fait qu’un gouvernement de deuxième et de troisième rang des partis Ennahdha et Qalb Tounès….
“Une partie des portefeuilles des ministères régaliens et des départements les plus importants a été attribuée à des personnalités connues pour leurs pratiques antidémocratiques et leurs agissements contre les libertés publiques, que ce soit sous le régime déchu ou durant le gouvernement de la Troïka”, lit-on dans le texte de la déclaration.
Soumoud souligne, à cet effet, que le parcours professionnel du chef du gouvernement désigné montre qu’il n’est pas aussi qualifié pour traiter les dossiers pressants et faire face à la situation critique et explosive dans le pays.
Le Collectif regroupe plusieurs composantes de la société civile dont la coordination “sit-in du Bardo”, “l’initiative nationale”, le mouvement “Tamarrod” et autres associations.