L’équipe gouvernementale présentée jeudi par Habib Jemli, chef du gouvernement désigné, se compose de 28 ministres et 14 secrétaires d’Etat dont femmes 10 femmes (quatre ministres et six secrétaires d’Etat).
La liste comporte, également, d’anciens ministres à l’instar de Fadhel Abdelkefi et Tarek Dhiab et maintien de l’actuel ministre du Tourisme René Trabelsi.
Jemli a réaffirmé, au cours d’une conférence de presse jeudi, que la composition proposée compte des personnalités qui répondent aux critères fixés à savoir l’intégrité, l’indépendance vis-à-vis des partis politiques et la capacité de gestion, appelant à la nécessité d’éviter les “appréhensions injustifiées”.
Jemli a dit ignorer les réserves formulées par le mouvement Ennahdha sur certains noms figurant dans l’équipe gouvernementale, soulignant, une fois de plus, avoir formé son équipe sur la base de la compétence.
Dans une déclaration publiée la veille, Ennahdha a exprimé son refus de certains noms faisant partie de l’équipe gouvernementale proposée par Habib Jemli, suite à la fuite de la liste de ses membres sur la Toile et qui s’est avérée conforme à la composition annoncée ce jeudi.
Les procédures de vote de confiance sont régies par les articles 142, 143 et 144 du Règlement intérieur de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Le Président de l’Assemblée convoque une réunion du Bureau de l’Assemblée dans les deux jours de la réception du dossier comprenant la demande de la tenue d’une séance de vote de confiance au gouvernement ou à un membre du gouvernement.
Le Bureau se charge, lors de sa réunion, de fixer une date de la séance plénière dans un délai d’une semaine de la réunion du Bureau.
Avant l’ouverture de la séance relative au vote de confiance au gouvernement, un dossier contenant un résumé du programme de travail du gouvernement ainsi qu’une brève présentation de ses membres est distribué aux membres de l’Assemblée.
Le Président de l’Assemblée se charge de présenter brièvement le sujet de la séance. La parole est, par la suite, donnée au chef du gouvernement chargé qui présente un bref exposé du programme de travail de son gouvernement et de ses membres proposés.
La parole est ensuite donnée aux membres de l’Assemblée dans la limite du temps alloué au débat général lors de cette séance.
Le chef du gouvernement chargé reprend de nouveau la parole pour interagir avec les interventions des membres de l’Assemblée.
La séance est levée et se poursuit durant le même jour pour voter la confiance.
Le vote de confiance est un vote unique sur l’ensemble des membres du gouvernement et la mission assignée à chaque membre.
Pour obtenir la confiance de l’Assemblée, il est nécessaire d’obtenir l’approbation de la majorité absolue des membres.
Avant l’ouverture de la séance relative au vote de confiance à un membre du gouvernement, un dossier contenant un bref exposé concernant la raison du remaniement ainsi qu’une brève présentation du membre du gouvernement proposé est distribué aux membres de l’Assemblée.
Si un remaniement relatif au gouvernement qui a obtenu la confiance de l’Assemblée est décidé, soit en incluant un nouveau ou plusieurs membres soit en assignant une mission à un membre qui est différente de celle pour laquelle il avait obtenu la confiance, il est nécessaire de soumettre le sujet à l’Assemblée pour demander l’obtention de la confiance.
Le Président de l’Assemblée se charge de présenter brièvement le sujet de la séance.
La parole est donnée au chef du gouvernement qui présente brièvement la raison du remaniement ainsi qu’une brève présentation du membre ou des membres proposés pour rejoindre le gouvernement.
Les procédures prévues par les paragraphes 3, 4 et 5 de l’article précédent sont suivies.
Le vote de confiance est effectué séparément sur chaque membre dans la mission qui lui est assignée.
Pour obtenir la confiance de l’Assemblée, il est nécessaire d’obtenir l’approbation de la majorité absolue des membres.