Si vous voyez de nouveaux noms figurer sur la liste des ministres de Habib Jemli, cherchez donc par qui ils ont été parrainés, car aux dernières nouvelles, de source très crédible, et contrairement à ses déclarations officielles, rien n’allait plus entre lui et Rached Ghannouchi, totalement sous la coupe de son beau-fils, Rafik Bouchleka alias Rafik Abdessalem.
Habib Jemli chargé de la formation du gouvernement aurait refusé le diktat de Rafik Abdessalem et de Amer Larayedh qui voulaient imposer la nomination de deux personnes qui leur sont proches en tant que ministres. Ces derniers se seraient plaints au Cheikh qui serait intervenu auprès de son candidat pour qu’il se soumette à la demande de son beau-fils et l’aurait sommé d’obéir, ce qui ne fut pas fait jusqu’à il y a quelques heures.
Conséquence : la Tunisie reste sans gouvernement dans un contexte régional des plus délicats, alors que la situation économique va de mal en pire !
L’approche sectaire du pouvoir monopolisé par Ghannouchi ainsi que ses proches, considérant la Tunisie comme un butin de guerre, risque de mener le pays vers sa perte !
Et Habib Jemli peut dire ce qu’il veut, tant que nous n’aurons pas vu de qui est composé son gouvernement, nous ne croirons jamais en un prétendu “gouvernement de compétences indépendantes“ ou modérées.
ABA