Le chef de la délégation d’El-Menzah, Anis Oueslati, s’est fait remarquer à plusieurs reprises dans les médias à travers sa collaboration avec l’Association de protection des animaux de Tunisie (PAT) pour capturer, stériliser et vacciner les chiens errants alors que d’autres municipalités préfèrent abattre ces chiens.
Il est décrit par certains comme “un homme intègre” qui s’est investi pour accomplir son travail dans les règles de l’art comme :
- Propreté des lieux
- Amélioration des espaces verts et des routes
- Eclairage public
- Récupération des propriétés de la municipalité
- Démolition des kiosques à journaux bâtis sans autorisation
- Paiement, d’une importante tranche, des frais de location du marché municipal
- Défi de récupérer le stade de Chedly Zouiten et se focaliser sur le belvédère
- Création de stade
- Ecoute active des citoyens à travers une communication via Facebook
- Vacciner et stériliser les chiens errants…
Plusieurs autres points ont été réalisés par la municipalité d’El-Menzah en l’espace de 18 mois. Ces accomplissements auraient fortement déplu aux personnes dont les intérêts ont été directement touchés par l’application rigoureuse de la loi.
Ayant donc “dérangé” certains dirigeants, Anis Oueslati a été accusé de corruption dans le but de toucher à sa réputation.
Un article a été publié par le journal Alchourouk affirme qu’après une enquête effectuée par ledit journal, Anis Oueslati a été limogé par Madame le maire de Tunis, Souad Abderrahim, selon les articles de loi 227 et 253. Or seul le ministre chargé des Collectivités locales et de l’Environnement a la prérogative de limoger le personnel en se reposant sur cette loi.
Anis Oueslati a décidé de poursuivre en justice les personnes qui seraient à l’origine de son départ de la municipalité d’El-Menzah.