Le président de l’Association tunisienne des troubles d’apprentissage (ATDA), Mohamed Sandi, a déclaré, samedi que l’intégration des enfants autistes et ceux souffrant de troubles d’apprentissage dans les établissements d’enseignement, “constitue un droit, et non pas un privilège”.
Dans une déclaration à la TAP en marge de la première rencontre maghrébine sur les enfants autistes, organisée à Ben Guerdane (Médenine) sur le thème “l’enfant autiste entre acceptation sociale et intégration scolaire”, Sandi a indiqué que l’intégration de cette catégorie d’enfants dans les établissements éducatifs nécessite l’allègement des programmes scolaires, la réhabilitation des établissements scolaires et la formation du cadre enseignant pour répondre aux besoins particuliers des élèves présentant des troubles d’apprentissage.
Il a souligné que ces enfants peuvent se développer et exceller dans plusieurs domaines si les conditions appropriées leur sont fournies, notant que “la majorité de ces enfants disposent de grandes capacités et de compétences à même de les propulser sur la voie de la distinction”.
“Le diagnostic précoce des enfants ayant des difficultés d’apprentissage ou qui souffrent d’autisme est très important et facilite considérablement le processus de réhabilitation et d’encadrement”, a-t-il rappelé.