Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, et le président de la Qatar Football Association (QFA), Cheikh Hamad bin Khalifa bin Ahmed Al Thani, ont signé vendredi l’accord d’organisation de la Super Coupe de la CAF le 14 février 2020 à Doha, capitale du Qatar, annonce la Confédération sur son site officiel.
Le match sera disputé le 14 février entre l’Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), vainqueur de la Ligue des Champions CAF 2018-19, et le Zamalek (Egypte), vainqueur de la Coupe de la Confédérations CAF 2018-19.
La compétition de l’année prochaine marque la deuxième fois consécutive que Doha accueille la Super Coupe de la CAF dans le cadre d’un accord de coopération entre la CAF et la QFA.
L’équipe marocaine Raja Club Athletic a été couronnée championne de la Super Coupe de la CAF Total 2019 pour la deuxième fois de son histoire, en battant l’Espérance de Tunisie 2-1 en mars dernier au stade Thani Bin Jassim de Doha, rappelle-t-on.
C’était la première fois que le match de la super coupe était joué en dehors du continent africain. Le Zamalek n’a pas réagi à l’annonce de la signature de l’accord d’organisation du match, après avoir réaffirmé en novembre dernier son refus de disputer le match dans la capitale qatarie.
“Pourquoi devons-nous disputer un match de supercoupe d’Afrique en Asie et plus précisément à Doha au Qatar, s’est interrogé Mortadha Mansour. C’est un complot contre l’Egypte et contre le club du Zamalek, a estimé le patron du club cairote lors d’une conférence de presse.
“Le conseil d’administration a décidé que nous ne jouerons pas à Doha et le dossier est désormais entre les mains de l’Etat Egyptien. Si il a un autre avis nous le respecterons car nous faisons partie de l’Etat.
“Nous allons porter plainte de cette décision auprès du tribunal arbitral du Sport (TAS) et lui expliquer les raisons de notre refus, a ajouté Mansour soulignant que les raisons ne sont pas seulement politiques mais également sportives.
Les relations politiques égypto-qataries connaissent une grande tension depuis plusieurs années et se répercutent souvent sur la scène sportive.
Le club cairote risque de lourdes sanctions disciplinaires s’il refuse de disputer la Super Coupe d’Afrique au Qatar, allant jusqu’à une suspension des compétitions africaines pendant trois saisons consécutives.