Après l’Europe, le monde: Liverpool visera samedi (18h30) un premier titre planétaire lors de la finale de la Coupe du monde des clubs, mais les Reds devront pour cela vaincre les Brésiliens de Flamengo et le signe indien.
Sur le papier, avec son armée de stars (Mohamed Salah, Sadio Mané, Alisson Becker et le deuxième du Ballon d’or 2019 Virgil Van Dijk), le club champion d’Europe sera le favori de cette finale à Doha (Qatar).
Liverpool veut ainsi ponctuer une année civile 2019 quasiment parfaite en ajoutant à sa collection un troisième trophée, après la Ligue des champions en juin et la Supercoupe d’Europe en août.
Le club du nord de l’Angleterre jouit également d’un large leadership en championnat d’Angleterre (10 points d’avance sur Leicester).
Mais, en cette fin d’année, c’est bien de la Coupe du monde des clubs que Jürgen Klopp a fait sa priorité.
Au point d’aligner le plus jeune 11 de départ de l’histoire de Liverpool mardi face à Aston Villa en Coupe de la ligue anglaise (défaite 5-0).
Tous les signaux seraient au vert si les Reds ne restaient pas sur une prestation mitigée face aux Mexicains de Monterrey, mercredi en demi-finale, remportée 2-1 grâce à un but de Roberto Firmino dans le temps additionnel.
Déjà privé de deux défenseurs centraux (Dejan Lovren et Joël Matip), Jürgen Klopp espère pouvoir compter sur Virgil Van Dijk, malade et au repos mercredi.
Le technicien s’est dit optimiste sur la présence du Néerlandais qui “a participé à l’entraînement” vendredi.
Au milieu, Fabinho est également forfait. Et le club de la Mersey entretient une relation difficile avec la compétition planétaire: deux finales perdues dans l’ancienne Coupe intercontinentale (1981 et 1984) et une en Coupe du monde des clubs, en 2005.
Autant de défaites face à des clubs sud-américains dont une, déjà, contre Flamengo en 1981.
Les Brésiliens n’ont, eux non plus, pas affiché un niveau flamboyant en demi-finale, mardi face à Al-Hilal.
S’ils ont disposé des Saoudiens 3-1, ils ont été menés pendant plus d’une demi-heure et ont dû attendre la deuxième période pour enfin trouver la faille.
Mais, depuis l’arrivée sur son banc, en juin, du Portugais Jorge Jesus, le club de Rio de Janeiro renoue avec ses plus belles heures: une première Copa Libertadores depuis 1981 et un premier titre de champion du Brésil depuis 2009, à l’issue d’un championnat dominé de la tête et des épaules.
Entre l’effectif au très fort accent brésilien de Flamengo et l’équipe cosmopolite dirigée par Jürgen Klopp, l’histoire récente est tout de même à l’avantage de Liverpool et de l’Europe: sur les 12 dernières éditions, 11 sont revenues au représentant du Vieux continent.