Le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, fait état, ce mercredi 18 décembre, d’un bilan de 30 morts dans l’accident qui s’est produit le 1er décembre à Amdoun, gouvernorat de Béja.
Fourati s’exprimait lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée à cet accident, en présence de ses homologues de la Santé, de l’Equipement et du Transport.
Relatant les circonstances de l’accident, le ministre a révélé que les pneus du bus étaient inexploitables. Les témoignages des survivants de l’accident affirment que le conducteur a perdu la maîtrise du véhicule, et ce en raison de la défaillance des freins.
Dans ce cadre, le contrôle technique du bus a révélé que les pneus étaient non valides, à l’exception du pneu avant gauche, de même que les patins de freins qui étaient usés.
La visite technique du bus mis en circulation à partir de 1997 est encore valide. Sa date d’expiration est prévue pour février 2020, de même que son certificat d’assurances et le permis d’exploitation touristique dont la validité expire en 2024, explique le ministre.
L’agent de la Garde nationale qui était derrière le bus a indiqué que le chauffeur roulait à une vitesse de 70 km, poursuit le ministre. Le bus a heurté la glissière de sécurité bordant la route et s’est renversé dans le ravin. Au moins 22 personnes dont le chauffeur sont mortes sur place. Les blessés ont été transférés aux établissements hospitaliers à Béja et à Tunis par les ambulances de la Protection civile et du ministère de la Santé.
Et Fourati d’ajouter que le lieu de l’accident à Ain Snoussi situé au point kilométrique 136 sur la route nationale n°11 n’a pas enregistré durant les dernières années des accidents mortels.
Deux accidents ont cependant eu lieu dans cette zone: le premier survenu cette année et causant la mort d’une personne et le deuxième s’était produit en 2017 et avait fait deux morts.