Le ministre du Transport par intérim, René Trabelsi, a souligné, mercredi, que son département a demandé, depuis le 12 janvier 2018, aux agences de voyages de prendre les mesures nécessaires pour éviter les accidents de la circulation sur la route de Amdoun Béja qui a enregistré un accident mortel au début de ce mois de décembre.
Trabelsi a rappelé, au cours d’une séance plénière à l’ARP, consacrée à l’accident de Ain Snoussi (1er décembre 2019) que les excursions non programmées ne nécessitent pas, depuis 2012, l’autorisation des autorités, sachant qu’auparavant une loi exigeait des organisateurs d’excursions d’informer au sujet de ces dernières.
Il a expliqué, à ce propos, que le déplacement du bus accidenté s’inscrit dans le cadre des excursions “non programmées” et pas celles touristiques obéissant à certaines exigences.
Le ministère du Transport a demandé aux agences de voyages de vérifier et d’évaluer l’état de l’ancien parc, d’autant que plusieurs bus assurant ces randonnées à partir de l’Avenue Habib Bourguiba, à Tunis, sont dans un état critique, ce qui exige de trouver des solutions pour mettre des bus à la disposition des agences de voyages.
Le ministre a signalé l’existence d’ateliers proches des centres de visites techniques qui louent des équipements aux véhicules et bus pour qu’ils puissent obtenir les certificats de visites techniques, ces équipements étant par la suite restitués aux dits ateliers, d’où, a-t-il dit, l’impératif de sévir contre ce phénomène.
Trabelsi a également fait remarquer que le non respect des réglementations de la circulation mènent à ces accidents et qu’une enquête doit être menée sur les causes réelles de ces accidents qui ont fait 1205 morts sur les routes.