Le nombre des points noirs sur les routes en Tunisie était de 43 en 2018

Le nombre des points noirs en Tunisie a régressé passant de 145 points, au cours de la période 2007/2011, à 43 points, en 2018, a déclaré le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Selmi.

Intervenant au cours d’une séance plénière tenue mercredi à l’ARP et consacrée à l’annonce de la constitution de la commission d’enquête parlementaire sur l’accident de Amdoun (gouvernorat de Béja) survenu le 1er décembre et ayant causé le décès de 30 personnes, le ministre a souligné que la route nationale Amdoun/Béja par laquelle passent environ 600 mille véhicules répond aux normes internationales.

Il a encore fait savoir, qu’à titre d’exemple, la largeur de la déviation est de 9 mètres et que les signalisations (pente et interdiction de doublement) sont installées conformément aux normes internationales, ajoutant qu’un mur de protection a été bâti, en novembre 2019.

Selmi a rappelé que la région de Ain Snoussi a enregistré les accidents de 3 camions (2013 et 2019) et d’un bus (2017) qui n’ont pas fait de victimes.

Après l’accident survenu le 1er décembre, explique Selmi, le ministère a lancé une consultation pour engager des travaux au niveau de ladite route, soulignant que le ministère réalisera une transformation radicale de la route.

Une coordination a été établie entre le ministère de l’Equipement et celui de l’Intérieur pour relever tout point noir dans les différentes régions du pays et ce, afin de pouvoir intervenir à temps et éviter les accidents.

Il a avancé, dans ce cadre, que les gouvernorats du Nord qui ne comprennent que 18% des routes sont des régions difficiles d’accès.