Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a affirmé, lundi 16 décembre, la nécessité de réviser le Code du travail pour l’adapter aux normes de l’Organisation internationale du travail (OIT) et aux dispositions de la Constitution tunisienne, soulignant que la dernière révision de ce code remonte à 2011 et concerne les jours fériés.
Dans une déclaration à la TAP, en marge d’une conférence nationale organisée les 16 et 17 décembre courant à Hammamet par le département des affaires juridiques de l’UGTT sur “la révision du Code du travail, Taboubi a indiqué que “le développement du secteur privé demeure tributaire de législations garantissant les droits et les devoirs et de réglementations de nature à apaiser les tensions sociales”.
Le secrétaire général de l’UGTT indique qu’une rencontre est prévue avec le chef du gouvernement désigné, réitérant l’appel de l’UGTT à accélérer la formation du nouveau gouvernement; appel qui n’a rien donné car n’ayant aucune portée.
Il a, par ailleurs, souligné que la centrale syndicale soutient l’appel de l’Union régionale de travail à Sidi Bouzid, de proclamer le 17 décembre de chaque année fête nationale, étant donné que cette région est “le berceau de la révolution”, a-t-il dit.
Le Secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé des affaires juridiques, Hfaiedh Hfaiedh, avait, auparavant, déclaré que ‘”la révision du Code du Travail requiert la participation de toutes les fédérations syndicales”.
Il a indiqué que cette conférence nationale constitue une opportunité pour formuler des propositions et recommandations pouvant être incluses dans le projet de révision du Code du Travail qui sera élaboré par l’UGTT et qui sera soumis à l’approbation de la commission administrative nationale.