Tunisie : Un nombre de corrompus exploitent les failles des textes juridiques (Chawki Tabib)

Un nombre de corrompus, dont plusieurs occupent actuellement des hauts postes dans l’administration et au sein même du pouvoir, exploitent les failles des textes juridiques pour échapper à la sanction, a affirmé Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), évoquant les cas de corruption dans les appels d’offres publiques.

Intervenant lors des travaux du 4ème congrès de lutte contre la corruption, tenu, dimanche, à la cité de la culture, Tabib a indiqué que cette édition s’inscrit ” dans le cadre de la concrétisation de la stratégie nationale visant à renforcer les principes de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption. Il s’agit, également, d’adopter une approche participative entre l’Instance et les structures de l’Etat visant à impliquer toutes les composantes de la société dans la lutte contre ce fléau, a-t-il encore précisé.

Et d’ajouter que la présence de 300 élèves venant de toutes les régions du pays dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de l’éducation, ne manquera pas de mettre l’accent sur l’importance des facteurs de l’éducation et de la culture en tant que mécanismes efficaces de lutte contre la corruption.

Pour le ministre de l’éducation Hatem Ben Salem, ce congrès constitue une occasion pour réitérer l’importance du rôle de l’école dans la lutte contre la corruption qui a des impacts considérables sur la paix sociale.

” La lutte contre la corruption est essentiellement basée sur le système éducatif “, a indiqué le ministre, rappelant les efforts déployés par son département en vue d’éradiquer toutes les formes de corruption financière et administrative au sein de ses services et la lutte contre les phénomènes de cours particuliers et l’intervention des lobbys dans le domaine de l’éducation.