Le président du syndicat des juges administratifs, Walid Helali, a affrimé qu’il avait exposé au chef du gouvernement désigné Habib Jemli, lors d’un entretien mercredi au palais Dhiafa à Cartahge, les problèmes de l’appareil judiciaire administratif et les attentes du prochain gouvernement.
Il a indiqué au terme de l’entretien avoir évoqué avec Habib Jemli plusieurs questions, notamment la formation du gouvernement et les engagements qu’il donne, soulignant avoir mis l’accent davantage sur la justice administrative et ses problèmes.
Helali a précisé à cet égard avoir informé le chef du gouvernement désigné que la justice administrative vivait dans une situation inconstitutionnelle, six ans étant passés sans qu’une loi le régisse, affirmant également que le code de la justice administrative n’a pas vu la lumière depuis le lancement de son élaboration en 2016.
Le président du syndicat des juges administratifs a ajouté que l’entretien a également porté sur les problèmes d’infrastructure “devenus indignes de cette instance”, le statut du Conseil supérieur de la magistrature, qui n’a pas réussi à élaborer son règlement intérieur, en plus de “son empiétement sur la compétence des conseils de justice”.
Jemli avait rencontré mardi Fatima Kort, présidente de l’Union des magistrats de la Cour des comptes, qui avait souligné “l’importance du rôle du pouvoir judiciaire dans l’amélioration de la gestion des deniers publics et la nécessité d’activer ses recommandations et d’appuyer les efforts des magistrats de la Cour”.