Le président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), Nouri Lajmi, a mis l’accent, mardi 26 novembre, sur le besoin de réviser la loi électorale en vue de faciliter davantage le travail des médias en période électorale.
Participant à une rencontre d’évaluation à Tunis, organisée par l’instance en collaboration avec le PNUD, il a affirmé que plusieurs journalistes ont fait face à de multiples difficultés lors de la couverture du processus électoral.
Le législateur est appelé à repenser certaines questions contenues dans la loi électorale à l’instar de la concomitance des élections législatives et présidentielle et l’interdiction de l’utilisation, par les candidats, de médias étrangers (chaines de radio et de télévision).
la HAICA a reçu plusieurs plaintes dans ce sens de la part de journalistes étrangers, a indiqué Nouri Lajmi, soulignant l’impératif de mettre la loi électorale en phase avec les changements opérés dans le pays.
Le président de la HAICA précise que la rencontre d’évaluation a pour objectif d’identifier les obstacles et difficultés rencontrés par les médias audiovisuels, les journalistes de terrain en particulier, lors de la couverture du processus électoral de 2019.
Nouri Lajmi estime par ailleurs que les journalistes des secteurs public et privé ont regrettant, toutefois, le manque de neutralité et de professionnalisme de certaines chaines de télévision privées.
Concernant le rapport final de la couverture médiatique des élections, Nouri Lajmi a assuré qu’il sera publié à la mi-décembre et qu’il comportera les recommandations de l’instance au parlement et à l’instance électorale (ISIE).
Radhia Saidi, membre du conseil de la HAICA, a pour sa part expliqué que les recommandations qui seront émises de cette rencontre d’évaluation sera présentées lors d’un colloque national le 17 décembre prochain, en présence des instances concernées, des structures professionnelles et des composantes de la société civiles concernées par les élections.