La secrétaire générale de l’Union générale des étudiants tunisiens (UGET), Warda Atig a exprimé son souhait de voir le nouveau gouvernement œuvrer réellement pour l’annulation de ce qu’elle qualifie de “projet de privatisation de l’université publique”.
Elle a ajouté, dans une déclaration aux médias, en marge de la rencontre qu’elle a eue avec le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, dimanche, à Dar Dhiafa, à Carthage, dans le cadre des concertations pour la formation du nouveau gouvernement, que l’actuelle réforme de l’enseignement supérieur repose sur la privatisation de l’enseignement supérieur via l’implication des entreprises économiques, des sociétés privées et des institutions financières.
Sa rencontre avec Jemli représente un message d’assurance de la part du chef du gouvernement désigné concernant notamment la réforme de l’enseignement supérieur, les recrutements et les problèmes sectoriel, pédagogique et académique, a-t-elle avancé.
Il s’agit également du dossier des fichés par la police qui n’ont pas encore obtenu d’emploi, selon Atig.
La secrétaire générale de l’UGET a souligné la volonté de poursuivre la lutte pour la défense du système d’enseignement supérieur et de l’université tunisienne.