En déplacement ce mercredi dans la ville de Ouardanine (gouvernorat de Monastir), le président de la République, Kais Saied a déclaré que “les tentatives des terroristes seront toujours désespérées et méprisables non seulement à Ouardanine mais également dans toutes les régions du pays”.
Le président de la République a assuré dans le même ordre d’idées que l’Etat ne pourra pas être ébranlé par les terroristes qui le menacent. “La lutte émanera, en cas de besoin, et plus qu’ils ne pourraient l’imaginer, de la volonté du peuple qui ne pliera pas face à cette menace et grâce aussi à la vigilance des forces armées et des forces de sécurité intérieure”, a souligné Kais Saied.
Lors de son déplacement à Ouardanine, le chef de l’Etat a pris connaissance de la situation dans la région et rencontré plusieurs cadres dont le gouverneur de Monastir, le directeur du district de la sûreté nationale, le directeur du district de la Garde nationale et le maire de Ouardanine.
Le chef de l’Etat s’est enquis des préoccupations des citoyens qui lui ont fait part de leur souhait de voir les conditions de vie dans la région s’améliorer notamment celles des jeunes sans emploi et des ouvriers de chantiers.
Notons qu’une vidéo a été diffusée vendredi dernier sur le réseau social Facebook, dans laquelle un capitaine du district de la sûreté nationale à Sousse évoquait la découverte d’un dépôt d’armes à Ouardanine et l’existence de plans terroristes.
Le porte-parole du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiene Selliti avait déclaré que le contenu de la vidéo était “sans fondement et erroné et pouvant perturber l’ordre public”. Selon lui, toutes les parties concernées par les données publiées ont été auditionnées le week-end dernier.
Dans un communiqué rendu public vendredi dernier, le ministère de l’Intérieur avait qualifié d'”infondées” les déclarations faites par un affilié à la Direction générale de la Garde nationale révélant la découverte d’un dépôt d’armes à Ouardanine (gouvernorat de Monastir) et l’existence de plans terroristes.