Avant son élection comme président de la République, Kaïs Saïed était un professeur universitaire et qui plus est enseignait le droit constitutionnel.
Une grande partie de son électorat espère, en le choisissant, qu’il mettra fin certains dépassements et veillera pour l’application de la loi.
Aujourd’hui le président de la République se trouve à Kairouan à l’occasion de la fête du Mouled. Mais il se trouve qu’en même temps, un citoyen, propriétaire d’une chaîne télévisée de son état, est mis en garde à vue… “dans des conditions précaires”, selon son avocat, Me Abdelaziz Essid, pour des soupçons de corruption.
Toujours selon son avocat, “Sami Fehri subirait des interrogatoires, jour et nuit”.
De ce fait, Sami Fehri est le premier test juridico-politique grandeur nature auquel Kaïs Saïed fait déjà face. Maintenant, la question est de savoir comment ce président va réussir cette épreuve, lui qui a promis lors de la campagne électorale “tolérance zéro” en matière de corruption.
Affaire à suivre