La présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi a indiqué, samedi, à Siliana, que durant la prochaine étape, la scène politique sera marquée par des tractations partisanes ne servant pas l’intérêt du peuple.
Un paysage politique, estime-t-elle, comparable à celui qui prévaut à l’heure actuelle et qui sera marqué par des tiraillements et le même flou.
Et d’affirmer que son parti n’est pas concerné par les concertations pour la formation d’un gouvernement, ne lui accordera pas un vote de confiance et sera dans l’opposition.
En déplacement, ce samedi, dans le gouvernorat de Siliana pour “célébrer la victoire de son parti aux élections législatives”, Abir Moussi a indiqué que le PDL soumettra au Parlement des initiatives législatives dans les domaines économiques et politiques et sera une force de proposition.
Le PDL, a-t-elle dit, “n’aura pas son mot à dire sur la formation du gouvernement composé de frèristes, de ceux qui leur sont proches ou de leurs amis”.
Sur la révocation de certains membres du gouvernement, Abir Moussi a estimé que c’était “prévisible” dans un contexte marqué par l’irrespect des constantes nationales et du citoyen et par les “accords conclus dans des chambres closes”.
Revenant sur son refus de rencontrer le président de la République, Kais Saied, la présidente du PDL a jugé que l’invitation était “prématurée”. Car, argumente-t-elle, le PDL s’attend à ce que le chef de l’Etat concrétise l’ensemble des principes annoncés dans son discours d’investiture et qui sont en harmonie avec le programme électoral de son propre parti.
“Lors des élections, Kais Saied était soutenu par les frèristes et les partisans de Daech”, a soutenu Abir Moussi. “Ce qui l’a amené, explique-t-elle, à demander aux partisans de son parti de ne pas voter pour Kais Saied au second tour du scrutin”.