L’été de 2019 a été classé troisième en termes des saisons estivales les plus chaudes pendant 50 ans, après les saisons d’été de 2012 (+2,13) et 2003 (+2,05), a indiqué samedi, l’Institut national de la météorologie (INM).
Une forte canicule a été enregistrée au cours de la dernière saison estivale, avec cinq vagues de chaleur exceptionnelles vécues dans toutes les régions du pays, lesquelles sont considérées comme étant exceptionnelles en termes d’intensité de la chaleur et de sa durée”, selon un rapport publié par l’INM sur les principaux phénomènes climatiques enregistrées pendant l’été 2019.
Les températures maximales (durant le jour) et minimales (durant la nuit) étaient élevées par rapport à des moyennes de référence mesurées durant la période (1981-2010), conformément aux normes de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Les températures moyennes étaient également élevées, avec un écart de 1,91 degré, en comparaison avec la moyenne de référence.
Les quantités de pluies ont atteint 749,90 millimètres pendant la saison estivale de 2019 dans la plupart des régions, dépassant la moyenne de référence (546,32 millimètres) de 37%. Toutefois, les précipitations enregistrées en été 2019 étaient moins par rapport à celles enregistrées en été 2018.
Selon le même rapport, les vents, dont la vitesse dépasse rarement, les 30kl/h, durant l’été, ont soufflé généralement, du Sud Est au niveau des régions du Centre et du Sud, ce qui a contribué à l’apparition de masses d’airs chaudes.
En été 2019, les vents étaient relativement forts et ont contribué à répartir la chaleur et alléger le climat notamment pendant la nuit.