Le ministre des affaires sociales, Mohamed Trabelsi a déclaré, jeudi à Hammamet, que la plupart des conflits collectifs du travail sont réglés dans le cadre des négociations collectives et du dialogue social qui sont couronnés par des procès verbaux.
Dans une déclaration à la TAP en marge des travaux d’une rencontre scientifique sur “la jurisprudence du travail entre l’intérêt de l’entreprise et la protection du salarié”, le ministre a fait savoir que 83% des conflits du travail sont résolus par le dialogue social.
Par ailleurs, il a souligné que les conflits individuels du travail sont soumis à la justice, mettant l’accent sur la complémentarité entre l’inspecteur du travail et le juge du travail afin de protéger les droits des salariés et de l’entreprise, soulignant l’importance de renforcer le système des droits de l’homme dans le domaine du travail pour instaurer la paix sociale au sein et à l’extérieur de l’entreprise.
De son côté, l’inspecteur du travail à la Direction générale de l’inspection du travail et de la conciliation et président de l’Association tunisienne des inspecteurs du travail, Ramzi Nsiri, a déclaré que la législation du travail en Tunisie repose sur le principe de la négociation.
Il a mis l’accent sur l’importance de développer la législation pour qu’elle soit en harmonie avec les dispositions de la nouvelle constitution qui garantit les droits universels et fondamentaux à l’instar du droit au travail, du doit de circulation et de grève.
Il a déclaré que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités scientifiques organisées par l’Association tunisienne des inspecteurs du travail créée en 1982 et constitue une occasion pour les avocats, les professeurs de droits et les magistrats de se réunir pour prendre connaissance des préoccupations des syndicats affiliés à l’organisation patronale ou ouvrière et pour expliquer les orientations générales de la justice du travail.