L’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) a exprimé son indignation face à “une campagne visant les médias”, mettant en garde contre ” les tentatives d’assujettissement et de diabolisation des journalistes”, en référence aux menaces et à la violence physique et verbale dont ont fait l’objet un certain nombre de journalistes de la chaîne télévisée “El Hiwar” suite à l’annonce des résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle, dimanche 13 octobre courant.
Elle a estimé que ces pratiques risquent de faire replonger le pays dans une atmosphère de pré-révolution qui a également régné en 2012 et en 2013, marquée par des tentatives de “restrictions des libertés”, en allusion au sit-in observé devant le siège de la Télévision Tunisienne et à l’attaque qui a visé le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), lit-on sur la page facebook officielle de l’UNFT.
L’UNFT a dans ce sens exprimé sa “totale solidarité avec la liberté de la presse et la liberté d’expression qui constituent le principal acquis de la révolution”, soulignant que le secteur de la presse ne doit se soumettre qu’à la loi et aux règles d’éthique.
Elle a également condamné les invectives dirigées contre l’UGTT et ses responsables, estimant que cette agression est de nature à porter atteinte à toutes les organisations nationales, notamment à l’action syndicale.