Tunisie – Sécurité  : Une M.Z Gate après la Khidhr Gate?

Le hasard fait bien les choses ou c’est la main de Dieu qui protège aujourd’hui une Tunisie détruite par les mains des hommes!

Est-ce la protection divine qui a fait qu’une famille de chiffonniers collectant des déchets et recherchant de la nourriture dans les récipients à ordures à Mégrine tombe tout d’un coup sur une benne à ordures remplie de dossiers confidentiels, classés top secret et portant des mentions officielles?

Est-ce le hasard qui a fait que les enfants sachant lire et se doutant de l’importance des documents se rendent au poste de police de Mégrine et lui livrent le « butin »?

Les voies du seigneur sont impénétrables et elles ont ouvert la brèche pour une découverte majeure ! La benne à ordures n’étant pas située loin du lieu de résidence d’un nouvel élu à l’ARP, en l’occurrence M.Z, les officiers de police sont très vite parvenus à découvrir la provenance des documents.

Une descente sur place leur a permis de découvrir la boîte de pandore chez ce monsieur qui, auparavant, avait écopé d’une condamnation de 5 ans de prison avec sursis !

Des boîtes d’archives contenant des informations très sensibles classées secret d’Etat et se rapportant à la sécurité nationale, des cartes comprenant l’emplacement de lieux sécuritaires de grande importance et leur configuration ainsi que des milliers de documents ultra secrets, y ont été découverts à la stupéfaction des enquêteurs ! C’est pire que ce qui a été découvert chez Mostapha Kidhr, estimerait-on.

Aujourd’hui, ce sont les services de la police judiciaire d’El Gorjani qui ont été chargés de l’enquête.

Ces grands professionnels auront-ils les mains libres pour mener leur enquête comme il se doit avec pour seul dessein : “la préservation des hauts intérêts de notre Tunisie“? Nous ne pouvons nous empêcher d’être inquiets, angoissés et apeurés !

Parce que nous ne serions pas étonnés de voir des personnalités très influentes leur mettre des bâtons dans les roues, le temps de garantir l’immunité à l’élu et de lui assurer les protections dont il a besoin pour échapper à la justice.

Si les faits cités plus haut sont avérés, s’il est prouvé que le monsieur a puisé dans des documents qui peuvent menacer la sécurité nationale et s’il échappe aux mailles de la justice pour trouver refuge au Parlement, à ce moment-là disons adieu à notre Tunisie et préparons-nous à vivre une nouvelle ère : celle du règne d’un État voyou!

Le méritons-nous?

La Rédaction