Jusqu’à la dernière minute on avait cru que le Nobel de la paix 2019 reviendrait à une femme ou deux, africaines. Mais le comité d’attribution en a décidé autrement. C’est finalement (toujours) un Africain, en la personne du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, qui en a été le lauréat, et ce «… pour son action en faveur de la réconciliation de son pays avec l’Erythrée », justifie le comité.
Il succède ainsi à la militante yézidie Nadia Murad et au gynécologue congolais, Denis Mukwege.
Donc, une fois de plus l’Afrique est à l’honneur, même si on aimerait que ces Nobel servent à avoir la paix durable en Afrique.
Voici l’explication de la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen (citée par Le Monde) : M. Abiy Ahmed est récompensé pour ses efforts en vue d’arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Erythrée. Le prix vise également à reconnaître tous les acteurs œuvrant à la paix et la réconciliation en Ethiopie et dans les régions d’Afrique de l’Est et du Nord-Est».