L’Observatoire syndical pour le contrôle des élections au sein de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a appelé, jeudi, à choisir les membres des bureaux et centres électoraux, sur la base de l’impartialité, la non appartenance et la compétence, à mesure de l’approche de la tenue des élections législatives et du deuxième tour de l’élection présidentielle.
Dans un communiqué rendu public jeudi, l’Observatoire syndical pour le contrôle des élections, a recommandé dans son rapport narratif relatif au premier tour de l’élection présidentielle la nécessité de se focaliser davantage sur la formation des électeurs à travers des spots publicitaires expliquant le volet technique du scrutin, soulignant la nécessité de hisser les compétences des membres des bureaux et centres électoraux au double niveau juridique et communicationnel.
La même source a affirmé que l’UGTT mobilisera 8 mille observateurs lors des élections législatives prévue pour le dimanche 6 octobre courant, soulignant que ses observateurs ont relevé plusieurs infractions inhérentes au manque de formation et à la non maitrise de la loi par certains membres des centres et bureaux électoraux.
Le rapport a en outre, relevé un certain “manque d’organisation” au niveau de certains centres et bureaux électoraux, qui avait provoqué “une confusion dans les interactions avec les électeurs”, outre la participation d’un certain nombre de chefs de centres électoraux connus pour leur appartenance partisane”, lit-on de même source.
Les observateurs de l’UGTT ont également relevé certaines infractions commises par les partisans de certains candidats à proximité des centres électoraux, “qui avaient tenté d’influencer les électeurs et les orienter par contact directe, via sms, en éparpillant les photos des candidats, voire par des tentatives de distribuer des sommes d’argents sur les électeurs “, selon la même source.
En contrepartie, le rapport narratif de l’Observatoire syndical pour le contrôle des élections a affirmé que ces violations n’ont pas eu d’impact sur la crédibilité du processus électoral ni sur ses résultats.