Le porte-parole des tribunaux de Sfax, le juge Mourad Turki, a confirmé que le procureur du tribunal de première instance de Sfax 2 a ouvert jeudi une enquête sur les circonstances de la mort d’une fillette de la délégation d’Agareb, causée selon des informations relayées par les réseaux sociaux par une piqûre de moustique et qui a suscité des protestations de la part de la société civile laquelle a pointé du doigt la pollution dans la région.
“Le juge d’instruction du quatrième bureau du tribunal a engagé la procédure et assigné un juge d’instruction pour enquêter dans cette affaire et a également autorisé l’autopsie à l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax du corps de la victime âgée de 21 ans afin de déterminer les causes, l’heure et la date du décès”, a précisé le porte-parole.
Il a indiqué que l’autopsie a révélé que “la mort était naturelle, due à une maladie chronique de la fillette (diabète) et une complication causée par une infection bactérienne”, ajoutant que des échantillons du corps de la défunte ont été prélevés afin de procéder à des analyses microbiologiques et toxicologiques.
Le ministère de la Santé, a démenti plus tôt dans la journée, dans une mise au point les informations rapportées par certains médias selon lesquelles le décès de la jeune fille serait du à une piqûre d’un moustique toxique. Il a précisé que la mort est plutôt due à des problèmes de santé de la victime qui a contracté une maladie rare et souffre du diabète.
Le ministère a indiqué que la défunte avait été admise au département des maladies microbiennes de l’hôpital Hedi Chaker de Sfax et qu’elle se trouvait dans un état critique le vendredi 20 septembre, après avoir consulté auparavant un médecin privé.