La semaine du 24 au 29 septembre 2019 à la Cinémathèque sera marquée par un hommage-posthume à Nejib Ayed et débutera par les mardis du cinéma tunisien et un cycle dédié à l’absurdité dans le cinéma.
Nejib Ayed, décédé le 16 août 2019, avait dirigé les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) pour trois éditions consécutives (2017, 2018 et 2019). Un hommage particulier lui sera donné avec la projection d’une série de films qui seront débattus sur deux journées.
Le choix a été fait sur des films prévus pour samedi et dimanche prochains que cette figure de proue du cinéma tunisien affectionnait tout particulièrement, précise un communiqué de la Cinémathèque.
Cet hommage qui sera organisé à la commémoration du 40ème jour du décès de Nejib Ayed aura lieu, samedi 28 septembre 2019 (18h) à la Salle Tahar Chériaa. Il y aura la projection du film ” Sejnane ” réalisé par Abdellatif Ben Ammar, un long-métrage de fiction (110’) du genre historique qui date de 1973. L’entrée est gratuite à cette projection, informe la Cinémathèque.
Le programme du samedi prévoit aussi la projection “Le Temps Qu’il Reste” du Palestinien Elia Suleiman (2009, 109′) et ” La Ballade de Narayama ” du Japonais Sh?hei Imamura (1983,130′). Ils seront, respectivement, présentés dans la séance de 15h et celle de 20h30.
La journée de dimanche, prévoit la projection des films ” Gare Centrale ” de l’Egyptien Youssef Chahine (1958, 95′) et ” Le Salon de Musique ” de l’Indien Satyajit Ray (1958, 100′). Ils seront projetés dans les séances de 15h et 18h sachant que l’entrée dominicale sera payante.
Le début de la semaine sera, demain, 24 septembre, avec “Star War” de Amine Boukhris (2013, Tunisie, 74’) dans le cadre des “mardis du cinéma tunisien “.
La séance nocturne entamera le cycle dédié à ” l’absurdité au cinéma” avec ” Cosmos”, un long-métrage dramatique (105’) réalisé par le Polonais Andrzej Zulawski. Cette coproduction franco-portugaise datant de 2015 est une adaptation éponyme du livre de l’écrivain polonais disparu Witold Gombrowicz, publié en 1964.
La sélection du cinéma de l’absurde prévoit des films sortis entre 1986 et 2015. Les œuvres, pour la plupart des coproductions, représentent la France, le Portugal, la Pologne, la Suède, le Danemark, la Norvège et l’Allemagne, en plus de deux films de la Grèce.