Le cinéma tunisien sera présent dans la 3ème édition du Festival International d’El Gouna en Egypte, du 19 au 27 septembre 2019, avec le film documentaire ” Caméra d’Afrique” de Ferid Boughedir et la première fiction de Hind Boujemaa “Noura rêve”.
“Caméra d’Afrique” de Ferid Boughedir sera projeté dans la section spéciale du festival. Ce documentaire remastérisé (réalisé en une version numérique à partir de l’original, dans le but d’obtenir une meilleure qualité), avait été retenu en sélection Officielle du Festival de Cannes 2019 dans la section “Cannes Classics”.
Réalisé en 1983, le documentaire est le fruit d’un tournage qui s’est échelonné sur dix ans, et raconte les 20 premières années de la naissance du “Cinémas d’auteur” en Afrique.
C’est, en quelque sorte, une “mémoire filmée” des moments privilégiés qui, de colloques en festivals, font se rencontrer les cinéastes de tout un continent.
A partir d’extraits d’œuvres, d’entretiens, de témoignages, Ferid Boughedir évoque les 20 ans de lutte et de rêves, pour qu’un jour, libéré de ses multiples contraintes politiques et économiques, le cinéma d’Afrique existe, qu’à travers lui, enfin, du nord au sud, des Africains s’expriment et se racontent.
Doté d’une véritable Sélection Internationale, ou figurent, cette année, plusieurs grands nom du cinéma mondial, titulaires de la “Palme d’Or” du Festival de Cannes, comme l’anglais Ken Loach, le japonais Kore-Eda, et le coréen Bong Joon Hoo, le Festival International d’El Gouna sera ouvert par le tout nouveau film de l’auteur- réalisateur américain James Gray Ad Astra , un drame interplanétaire avec en vedette Brad Pitt, qui sera présent au festival.
Tandis que Noura rêve, premier long métrage de Hind Boujemaa, avec Lotfi Abdelli et Hend Sabri sera projeté dans la compétition officielle de la section “Longs métrages”.
Outre la Tunisie, avec deux longs métrages, les pays arabes sélectionnés à El Gouna 2019 sont l’Algérie (avec Papicha de Mounia Meddour ) le Maroc (Adam de Myriam Touzani ) le Liban ( 1982 de Walid Mouaness ) la Palestine (Ibrahim, un destin à définir de Lina El Abed), le Soudan ( You will die at twenty d’Amjad Abu Aaza) l’Egypte ( When we are born de Tamer Ezzat), et le long métrage d’animation (Le chevalier et la princesse de Bashir Eddik ).