Le centre de vote de Borj El Khadra ( extrême sud tunisien), n’a accueilli aucun électeur, depuis dimanche matin, en ce jour de l’élection présidentielle anticipée, en absence des habitants qui ont quitté le village, depuis des années, a déclaré le chef du centre aux médias.
Le coordinateur régional de l’IRIE, dans le gouvernorat de Tataouine, Taher Aouini a déclaré au correspondant de l’Agence TAP dans la région, que la fermeture de ce bureau n’est possible que sur décision de l’instance centrale, d’autant plus que l’ISIE a un registre électoral, comptant 29 électeurs dans cette région.
Concernant le vote de centaines de travailleurs dans les champs pétroliers dans le désert, il a précisé que la nature du travail de ces agents, qui ne résident pas sur place, empêche l’ISIE, d’ouvrir des bureaux de vote qui leurs sont consacrés, surtout qu’ils sont déjà inscrits dans les bureaux de leurs lieux de résidence.
Pour le reste des centres et bureaux de vote, l’afflux des électeurs n’est pas important, dans la plupart des cas.
Ainsi, certains bureaux ont enregistré, surtout, l’affluence des adultes, alors que l’arrivée des jeunes est attendue au courant de l’après-midi, selon nombre de chefs de bureaux.
L’Union régionale du travail à Tataouine, a mobilisé 180 observateurs répartis sur la plupart des centres de vote pour assurer le suivi du déroulement de l’opération de vote.
Le membre de l’Union régionale du travail, Adnen Yahyaoui a indiqué que certaines infractions ont été enregistrées, dont la non conformité des noms des électeurs et leur classement, avec la liste publiée dans le registre électoral, dans un bureau de vote, dans la ville de Tataouine. De même, un afflux important d’électeurs a été enregistré devant l’un des bureaux, relevant du centre de vote “Cordoue” dans la ville de Tataouine, en l’absence d’un agent de l’IRIE pour organiser l’entrée des électeurs au bureau.