La Ligue des électrices tunisiennes (LET) a relevé, dans un communiqué publié samedi, des dépassements lors de la campagne des élections présidentielles anticipées 2019, liés notamment à la discrimination fondée sur le genre, l’exploitation des enfants dans les campagnes electorales ainsi que les lieux de culte en plus de la violation de la loi électorale concerant les sondages d’opinion.
La LET a dénoncé une violence politique fondée sur la discrimination de la femme lors des campagnes électorales notamment sur les réseaux sociaux, indique le communiqué.
La LET a également dénoncé l’exploitation de la question de l’égalité dans l’héritage par un nombre de candidats afin d’attirer les électeurs.
Des dépassements portant sur l’exploitation des enfants ont été aussi relevés notamment dans les circonscriptions électorales de Ariana, Mahdia, Medenine, Kef, Jendouba et Beja.
La LET a aussi enregistré des dysfonctionnements liés au fait de coller les affiches électorales hors des sites désignés à cet effet dans la plupart des circonscriptions électorales et de déchirer les affiches de certains candidats outre l’organisation de manifestations électorales sans l’autorisation de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE).
Une violation au principe de neutralité des lieux de culte a été aussi relevée avec l’emploi d’un discours politique durant la prière du vendredi dans des mosquées des circonscriptions électorales de Nabeul et de Ariana, lit-on de la même source.
La LET a signalé que des résultats des sondages d’opinion concernant les intentions de votes ont été publiés sur les réseaux sociaux, ce qui est considéré comme une violation à la loi électorale.