Moncef Marzouki, candidat à la présidentielle de la coalition “Une autre Tunisie”, a déclaré, vendredi, dans un meeting à Medjez el-Bab, à Béja, que s’il n’accède pas au pouvoir, “autant oublier la justice transitionnelle et toutes les questions liées à l’indemnisation et le parachèvement des grands projets”.
Et de rappeler “j’avais entamé la programmation de ces projets dans les régions du nord-ouest, dont notamment le projet de redistribution des terres domaniales au profit des jeunes”.
Le candidat a fait part, à l’occasion de la clôture de sa campagne électorale, de sa volonté d’accéder à nouveau au pouvoir afin de combattre la corruption et poursuivre le projet de la révolution, soulignant que “la déviation de la révolution mènera tout droit à la régression de la Tunisie 50 ans en arrière”.
Selon Marzouki, il est impératif de choisir les dirigeants de la Tunisie de 2011 et 2012, étant donné que les Tunisiens ont payé le prix des politiques erronées qui ont appauvri davantage le peuple tunisien et à la détérioration de plusieurs régions.
“J’ai pu arriver à ce constat après avoir effectué, dans le cadre de ma campagne électorale, des visites dans 24 gouvernorats”, a-t-il déclaré, appelant à ne pas élire ceux qui suivront le chemin de feu Béji Caid Essebsi car cela “coûtera à la Tunisie cinq années supplémentaires de sous-développement”.
Marzouki a, par ailleurs, indiqué avoir été victime de diffamation par les médias, précisant avoir entamé et clôturé sa campagne électorale au nord ouest pour briser le stéréotype et montrer qu’il est le candidat du pays dans son ensemble et non d’une région ou d’un parti.