Abdelkarim Zbidi, ministre de la défense nationale candidat indépendant à l’élection présidentielle anticipée, a tenu un meeting à la foire internationale de Sfax à la clôture de sa campagne.
Dans une déclaration à la presse en marge du meeting, le candidat a affirmé son “engagement à préserver la liberté d’expression proclamée par la révolution tunisienne et à poursuivre ses efforts pour rechercher les journalistes enlevés en Libye, Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari et pour investir toutes ses “très bonnes relations” avec toutes les parties dans ce pays frère pour révéler la vérité dans ce dossier.
Zbidi s’est expliqué d’autre sur récentes déclarations controversées aux médias selon lesquelles, en tant que ministre de la Défense, il aurait ordonné à l’armée d’empêcher la réunion de l’Assemblée des représentants du peuple après le “jeudi noir” (27 juin 2019) sur fond de suspicion d’un coup d’Etat après la propagation d’une rumeur de la mort du président Beji Caid Essebsi.
Il a affirmé à ce propos qu’il “n’y a pas de coup d’Etat contre la légitimité ni de coup militaire”, précisant que “les forces armées sont parmi les nombreuses parties prenantes solidaires du succès de la transition démocratique. ”
Le ministre de la défense a estimé qu’une de ses priorités pour la région de Sfax dans le cas de son élection à la présidence de la République, “est de s’attaquer au dossier de la pollution, en particulier la pollution marine pour assainir la mer et les plages de la région”, affirmant que les mesures qu’il prendra dans cette direction renforceront ses efforts pour soutenir la région dans les domaines de la santé, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique”.
Il a ajouté que l’une de ses priorités et mesures à mettre en œuvre pour la Tunisie et ses jeunes une fois au pouvoir, “est de supprimer la peine de prison pour les jeunes consommateurs du cannabis, mettre en place un fonds de lutte contre la pauvreté et un fonds pour améliorer les infrastructures intérieures”.
Zbidi a également souligné la nécessité de travailler sur d’autres priorités, notamment “restaurer le prestige et la force de l’Etat et soutenir l’indépendance du pouvoir judiciaire et le respect de la loi, ainsi que son application et la réhabilitation de l’enseignement public et de son rôle d’ascenseur social pour divers groupes et régions”.