Abid Briki, candidat du mouvement Tunisie en avant à la présidentielle anticipée 2019, a estimé que la gestion des affaires de la défense nationale doit être assurée par une “personnalité du domaine”.
Briki s’était rendu, mardi, à Sfax, pour un meeting dans le cadre de sa campagne électorale, mais les conditions climatiques et les pluies diluviennes observées, hier soir, dans la région, ont empêché la tenue de cette réunion.
Dans une déclaration de presse, Briki a indiqué que les tiraillements politiques en Tunisie sont souvent basés sur des alliances suspectes, ayant une influence négative sur le traitement sécuritaire du terrorisme et ce, en raison d’intérêts économiques.
“Il est difficile d’instaurer une sécurité durable en Tunisie en l’absence d’autres vecteurs sécuritaires, tels que la sécurité sociale, alimentaire et environnementale afin que le président de la République puisse avoir un pouvoir de décision”, a-t-il insisté.
Le candidat a, par ailleurs, souligné la nécessité pour le président de la République d’organiser des réunions périodiques avec les différentes organisations sociales, les composantes de la société civile et les partis politiques afin de parvenir à des accords réels et non de “faux compromis”.
Briki a, en outre, proposé de désigner une femme à la tête du ministère des Affaires étrangères et de réintégrer la Syrie dans la Ligue arabe.