L’instance régionale indépendante pour les élections à la Manouba a relevé, depuis le lancement de la campagne électorale présidentielle anticipée, trois infractions qui relèvent, selon elle, de crimes électoraux passibles de sanctions pénales. L’Irie a demandé à l’instance supérieure de lancer une procédure judiciaire à l’encontre des contrevenants, souligne, mardi, à l’agence TAP, Samah Madouri, membre de l’Irie à la Manouba.
Deux infractions concernent l’incitation à la haine et à la violence (article 56 de la loi électorale de 2014). Une troisième infraction est liée à l’utilisation d’enfants dans la distribution de tracts électoraux.
Au total, les infractions enregistrées, jusqu’à lundi, dans la circonscription de la Manouba ont atteint 24 infractions, consistant en des activités non déclarées à l’Irie, le collage de manifestes électoraux hors cade autorisé, ainsi que de fausses données communiquées à l’Irie sur les activités de candidats. Onze avertissements ont été adressés aux représentants régionaux des candidats. Les treize autres infractions n’ont pas été retenues, faute de preuves suffisantes.