Abdelfatteh Mourou, le candidat d’Ennahdha aux élections présidentielles anticipées s’est engagé à œuvrer pour lancer les projets encore en stand-by dans la région de Kairouan, s’il remporte les élections et deviendra le prochain président de la Tunisie.
Lors d’un meeting, dimanche, à la Place de Bab Jalladine à la ville de Kairouan, Mourou a évoqué au nombre de ces projets celui de l’autoroute Tunis-Kairouan-Gafsa, le projet des voies ferrées et le projet de l’Hôpital universitaire.
Le candidat du mouvement “Ennahdha” à la présidentielle s’est dit mécontent de l’état de l’ancienne médina de Kairouan, dont “les bâtiments sont délaissés et menacés d’effondrement”.
“La première capitale de l’Islam en Afrique du Nord ne bénéficie pas d’un monument scientifique qui
permet de réhabiliter sa réputation de ville siège de L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, connue sous le nom de Beït El Hikma”, a-t-il dit.
Abdelfattah Mourou a évoqué également au meeting de Kairouan le secteur agricole qui souffre, d’après ses dires de “gros problèmes, dont la rareté des ressources en eau, qui a rendu l’activité des agriculteurs de la région, plus difficile”.
Il a promis, à cet effet, de mettre en œuvre “des mécanismes juridiques qui pourraient relancer l’agriculture dans la région, sédentariser les jeunes dans les terres domaniales et les aider à créer leurs projets”.
Dans son discours, Mourou est aussi revenu sur la question de la souveraineté affirmant que “La Tunisie appartient aujourd’hui aux Tunisien et non aux étrangers. Il est vrai que nous sommes ouverts à nos voisins, mais la Tunisie doit rester souveraine”.