Le candidat à l’élection présidentielle anticipée Moncef Marzouki (Al Harak) a déclaré samedi à Monastir qu’en cas de victoire, il relancera les grands dossiers sur lesquels il avait travaillé à l’instar de la pauvreté, l’environnement et les fonds spoliés. Des questions qui ont été mises de coté durant les cinq dernières années, a-t-il regretté.
Il a expliqué, dans une déclaration de presse, qu’il continuera à travailler sur le programme national de lutte contre la pauvreté qui aurait pu sortir deux millions de Tunisien de la pauvreté, selon lui.
Il a également mis l’accent sur le programme de gestion écologique de l’eau, des semences et de la mer ainsi que la réduction des dettes de la Tunisie. Marzouki a insisté sur le besoin d’une stratégie nationale de l’eau, des semences et de lutte contre la désertification et la pauvreté.
Il expliqué que “l’échec honteux” du pouvoir en place et les dégâts causés au pays, l’ont encouragé à se porter candidat à l’élection présidentielle, appelant les électeurs à penser à leur avenir et à l’avenir de la Tunisie en évitant de voter en fonction de considérations idéologiques, régionales, de classe ou autre.
Il a ajouté qu’il est de son devoir de retourner au pouvoir pour mettre le pays sur les rails avant de céder la place aux jeunes, soulignant qu’il fera face à toute tentative de porter atteinte à l’unité du peuple et à ses domaines sacrés quelque soit le prétexte.
Pour rappel, Moncef Marzouki a assuré la fonction de président de la République de fin 2011 à 2014.