La situation économique et sociale dans le pays, selon le candidat à la présidentielle Abid Briki nécessite plusieurs initiatives législatives et visions bien étudiées ainsi qu’un soutien populaire capable de renforcer l’Etat et de conforter la place du président de la République dans les négociations, les débats et les accords à mener dans ce sens.
Pour le candidat qui a visité samedi le gouvernorat de Jendouba et rencontré plusieurs de ses habitants dans le cadre de sa campagne, la lutte contre le crime, en particulier les crimes transfrontaliers et la lutte contre la corruption demande de nouvelles législations ainsi que l’élaboration de politiques basées sur la lutte contre la pauvreté, la réduction du chômage et la promotion des services éducatifs et de santé. Ces questions sont au cœur des prérogatives du président de la République, a-t-il souligné.
Il a ajouté que l’Institut national des études stratégiques sera le cadre idoine pour l’examen de ces questions, sans exclure les partenaires professionnels et sociaux ainsi que les partis politiques (ceux au pouvoir comme ceux de l’opposition).
Briki a affirmé qu’en cas de victoire, il réduira le budget de la présidence de la République et du nombre des conseillers du président à 30 pc. Il œuvrera à accorder une trêve sociale de pas moins de trois ans afin de permettre d’élargir les concertations à toutes les parties en toute efficience et sagesse.
Le candidat promet, également, la généralisation du dialogue tout en s’employant à l’exporter vers Libye et l’Algérie, étant convaincu que la stabilité de la Tunisie dépend de la stabilité de ces deux pays.
Sur un autre plan, Briki a affirmé son engagement à tenir l’institution militaire à l’écart des tiraillements politiques, à révéler la vérité sur les dossiers d’assassinats politiques età accorder toute l’importance requise au dossier des martyrs et blessés de la révolution et ceux des institutions militaires et sécuritaires.