Mohamed Abbou, candidat du Courant démocrate à l’élection présidentielle anticipée de 2019, a tenu, jeudi soir, à Kasserine, un meeting au cours duquel il a exprimé l’espoir que l’année 2019 soit l’année de la conscience et du soulèvement des urnes contre les lobbyistes, les corrompus et des pôles d’influence.
Il a ajouté que le choix du candidat ne doit pas être basé, uniquement, sur le programme électoral qui peut être préparé par des sociétés mais, aussi, sur son précédent rendement.
Abbou s’engage à appliquer un ensemble de mesures, s’il remporte l’élection présidentielle, dont la conclusion d’un accord avec le chef du gouvernement qu’il annoncera devant l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Dans les trente premiers jours de la prestation de serment par le gouvernement, il promet de définir sa politique en matière de défense nationale, de sécurité et de politique étrangère et d’en informer le parlement.
Il s’engage, aussi, à placer la Cour constitutionnelle dans ses priorités, tout en œuvrant à la bonne gestion des ressources humaines, notamment, au niveau des ministères de la défense nationale et des affaires étrangères, en choisissant des ministres, des ambassadeurs et des conseillers sur la base de la compétence, sans lien avec l’appartenance partisane, comme ce fut le cas après la Révolution, ce qui avait nui à la diplomatie tunisienne, selon lui.