Des sécuritaires démis de leurs fonctions ont entamé, mercredi, un sit-in illimité devant le siège du ministère de l’Intérieur à l’avenue Bourguiba pour réclamer leur réintégration.
Selon Borhen Dridi, représentant des sit-inneurs, la décision de limogeage de ces sécuritaires est ” injuste ” et ” illégale “.
Dans une déclaration aux médias, Dridi a affirmé avoir eu une conversation avec l’un des conseillers du ministre de l’Intérieur, pour présenter le dossier des personnes limogées (300) et qu’il est “dans l’attente d’une réponse positive”.
Selon lui, la majorité des sécuritaires limogés après 2011, n’ont pas commis de graves infractions.
Il a, par ailleurs, mis en garde contre la “détérioration” de la situation sociale de ces individus d’autant, qu’ils “appartiendraient aux classes sociales moyennes et parfois pauvres “.
Parmi les chefs d’accusation retenus contre les sécuritaires figuraient notamment des infractions administratives et un manque de discipline, selon toujours le porte-parole des sit-inneurs.