Le candidat à l’élection présidentielle anticipée de 2019, Hamma Hammami, indique, lors de sa visite, mardi, à la ville de Sidi Bouzid, que les régions qui ont beaucoup donné à la révolution tunisienne sont encore “marginalisées”, surtout Kasserine et Sidi Bouzid.
La situation s’est de plus en plus dégradée dans ces régions, depuis le déclenchement de la révolution, ajoute-t-il.
Hammami attribue la responsabilité de cette situation au gouvernements post-révolution, évoquant la dégradation de l’infrastructure liée à l’eau, à la santé et au transport, ainsi que le recul du secteur de l’éducation.
Le candidat s’engage, une fois élu, à la consécration de la souveraineté nationale, dans divers domaines, par la nationalisation des richesses du pays au service du peuple tunisien, la création d’emploi, l’amélioration de l’enseignement, de la santé et la réduction de la dette.
Il prévoit, également, dans son programme, l’annulation de la “dette odieuse” qui, selon, lui n’a pas servi le pays ni le peuple.
Le candidat promet de réduire ‘’le gaspillage’’ d’emplois que le pays a perdu depuis la révolution, dépassant 450 mille postes, selon ses dires.
Il rejette, par ailleurs, l’accord de l’Aleca (Accord de libre-échange complet et approfondi) qu’il considère en contradiction avec les intérêts du pays.