Le prochain président de la République doit être dynamique. Il doit avoir de l’expérience dans la gestion, les négociations et la prise de décision, outre la possession d’une culture économique, financière et technologique et les bonnes relations avec les institutions financières internationales. C’est ce qu’a souligné, mardi 3 septembre, Mehdi Jomaa, candidat à l’élection présidentielle anticipée de 2019.
Présentant son programme électoral lors d’une conférence de presse organisée à Tunis dans le cadre de sa campagne électorale lancée sous le signe ” l’avenir de la Tunisie avec Mehdi Jomaa “, le candidat estime qu’il possède une expérience nationale et internationale qui lui permet de gouverner le pays.
Jomaa s’est dit candidat contre l’anarchie soulignant qu’il imposera le respect de la loi et luttera contre le crime organisé.
Il a, en outre, signalé que la conjoncture actuelle est économique et sociale par excellence et chaque responsable, quelle que soit sa position, doit axer son travail sur ces deux aspects outre la préservation des constantes de la diplomatie tunisienne depuis l’indépendance fondée sur la neutralité positive et active.
Jomaa a appelé les Tunisiens à voter pour le candidat le plus apte à faire sortir le pays de la crise actuelle.
Par ailleurs, Mehdi Jomaa a signalé que la souveraineté nationale est un concept global qui doit avoir pour credo la sécurité dans ses dimensions militaire, alimentaire, environnementale ou économique.
Il a placé en priorité la préservation du pouvoir d’achat des citoyens et du dinar tunisien ainsi que la garantie des services de santé et d’éducation de qualité.
Le programme électoral du candidat du parti ” El Badil Ettounsi ” comporte également l’usage des technologies modernes dans le renforcement des capacités des services de sécurité pour lutter contre le crime ainsi que l’élimination des lois accablantes pour promouvoir l’investissement dans le numérique outre la garantie des droits des retraités dans les secteurs public et privé, l’élimination de la caisse de compensation, la suppression des autorisations préalables, la régularisation de la situation foncière des habitants des quartiers populaires, la création de 100 mille emplois à travers l’attribution aux jeunes des terres domaniales délaissées et la mise en place d’une administration moderne.
Il a, par ailleurs, souligné qu’une fois élu président, il lancerait une initiative législative pour amender le système électoral et interdire le ” tourisme partisan ” afin que chaque partie assume sa responsabilité entière devant les Tunisiens.