Clap de fin du Festival de Carthage 2019 : Spectacle de l’Equatorien Léo Rojas

Après un marathon de plus d’un mois et demi le rideau est tombé, lundi soir, sur la 55ème édition du Festival International de Carthage (FIC) avec une soirée équatorienne assurée par le célèbre musicien Léo Rojas.

Le spectacle de cet artiste atypique était largement suivi par des spectateurs venus à la découverte de ses sonorités relaxantes. Léo Rojas n’a pas emprunté la voie de l’argentin Una Ramos qui s’est produit sur la scène de Carthage dans les années 80 en hypnotisant son public avec ses flutes en sa merveilleuse interprétation de la célèbre mélodie andine “El Condor Pasa” du péruvien Daniel Aloma Robles.

Rojas a choisi d’épouser un genre inédit en proposant des sonorités métissées comme un remède à l’âme, un voyage spirituel, une harmonie entre le corps et l’esprit. En d’autres termes, sa musique est une catharsis comme il l’explique lui-même proposé aux petits et aux adultes.

Sur la scène du Théâtre romain de Carthage en compagnie d’un batteur, bassiste, deux guitaristes et un organiste, et dans un univers de lumière tamisée par les flots de fumigènes, Léo Rojas a reproduit une ambiance propice à la méditation. Sa musique ethnique prend sa source d’un peu partout à travers le monde mais surtout de sa terre amazonienne reproduisant les tambours et les complaintes des anciens dans un respect quasi absolu de cette culture qui ne s’accommode guère du folklore.

“Les voix de mes ancêtres amérindiens vous parlent à travers ma musique. C’est la porte d’entrée des âmes des temps passés.” aime-t-il rappeler avec humilité.

Sur la scène de Carthage, il a interprété ses meilleurs titres, dont les célèbres “The Lonely Shepherd ” et “El cöndor pasa “, tout en invitant le ténor allemand d’origine serbe, Silvio d’Anza, qui a offert au public la célèbre chanson d’Andrea Bocelli “Con te partiro” qui fût le cerise sur le gâteau.