Le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Adhoum, a affirmé, samedi, que le département mettra fin au service de tout imam ou cadre religieux qui aura commis des dépassements portant atteinte à la neutralité des mosquées et des lieux de culte et en lien avec toutes les formes de leur instrumentalisation à des fins partisanes.
Adhoum a déclaré ce samedi à l’agence TAP, en marge de sa participation à la conférence régionale sur “l’importance du rôle de l’imam prédicateur dans la consécration de la transprence des élections législatives et présidentielles 2019”, que le ministère a mis en place des règles concernant les prêches et le traitement immédiat de tout dépassement commis.
Organisée par le ministère des Affaires religieuses, en partenariat avec le bureau du Haut commissariat des droits de l’Homme à Tunis et l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), cette conférence régionale vise à sensibiliser à l’importance des règles inhérentes au discours religieux et le cadre juridique organisant les campagnes électorales.
Y ont participé des imams prédicateurs de Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Sidi Bouzid et de Sfax.
Farouk Bouasker, membre de l’ISIE, a déclaré à l’agence TAP avoir passé en revue, avec les imams prédicateurs, les règles à suivre par les préposés aux mosquées et lieux de culte, conformément à l’article 6 de la Constitution.