Si vous voulez immigrer au Québec, sachez que plusieurs domaines sont demandés.
En effet, un rapport du ministère canadien du Travail indique que la province du Québec aura besoin de plus en plus de main-d’œuvre, et sera donc obligée de faire appel aux immigrants pour faire face à cette pénurie qui atteindra 1,4 million de postes à pourvoir d’ici 2026. C’est en tout cas ce que rapporte le site web observalgerie.com.
Comme solution à cette crise de main-d’œuvre pour les entreprises québécoises, le ministère canadien du Travail évoque une stratégie axée sur deux axes : la formation et l’immigration.
Le premier axe vise à former les jeunes sur les bancs de l’école, en vue de combler 54% des besoins en main-d’œuvre. Quant au second, il repose sur l’immigration vers le Québec (environ 22% des besoins…).
Quid des domaines les plus demandés au Québec ?
Selon le département du Travail, le Québec est déficitaire en main-d’œuvre dans plusieurs domaines.
D’abord le secteur de la santé (et ses ramifications) qui figure en tête de liste des domaines les plus demandés : pharmaciens, omnipraticiens, médecins, infirmiers autorisés et infirmiers psychiatriques autorisés, aides-infirmiers, aides-soignants et préposés aux bénéficiaires et autres technologues et techniciens des sciences de la santé.
Vient ensuite tout ce qui est lié à l’informatique : programmeurs et développeurs en médias interactifs, analystes et consultants en informatique, ingénieurs et concepteurs logiciel.
En troisième position arrive le secteur des TIC : techniciens en génie industriel et en génie de fabrication ; technologues et techniciens en génie électronique et électrique ; manœuvres dans la transformation des aliments, des boissons et des produits connexes ; technologues et techniciens en génie mécanique ; mécaniciens d’équipement lourd.
Enfin, le secteur agricole est demandeur d’ouvriers agricoles, d’experts en sinistres et rédacteurs en sinistres, de manœuvres dans la transformation du poisson et des fruits de mer, mais aussi de technologues en santé animale et autres techniciens vétérinaires.
Voilà qui ne manquera pas de raviver l’envie des jeunes tunisiens d’aller outre-Atlantique.