La section de Sfax de la ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a décidé de constituer un collectif de défense des droits des habitants à l’eau, en coordination avec ses partenaires de la société civile, et d’envisager des poursuites à l’encontre des “responsables” des coupures d’eau courante.
Celles-ci ont touché la plupart des zones de la région, depuis plusieurs jours, atteignant un pic durant l’Aïd al-Adha, souligne la Ligue (section de Sfax), dans un communiqué.
L’organisation attribue à l’Etat et, en particulier, à la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), l’entière responsabilité de la situation “catastrophique” de la distribution de l’eau dans la région et la recrudescence d’un “climat de colère”.
Elle exprime son soutien aux mouvements de protestation “pacifique” des habitants de la région, pour défendre un “droit” constitutionnel.
Le directeur du district de la SONEDE a déclaré à l’agence TAP que les coupures d’eau sont dues au manque de stock dans les réservoirs causé par des coupures fréquentes de l’électricité et des pics de consommation d’eau. Il fait savoir que les agents de maintenance sont à pied d’œuvre pour réparer les pannes électriques dans les stations d’approvisionnement des zones les plus touchées par les coupures fréquentes d’eau potable.