L’artiste syrien Nour Mhanna s’est produit, mercredi soir, sur la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage dans le cadre de la 55ème édition du Festival international de Carthage.
Le public était assez nombreux à cette soirée tarab qui explore l’univers sonore du chant authentique arabe ayant longtemps était pratiqué par ce chanteur qui est un grand habitué du festival de Carthage.
Au début de ce spectacle diffusé sur la chaine de la télévision nationale, et à la demande de l’artiste, une minute de silence a été observée à la mémoire du président tunisien disparu Béji Caïd Essebsi, décédé le 25 juillet dernier.
Mhanna s’est adressé au public et aux médias présents, disant que “le théâtre de Carthage est fait pour les artistes tunisiens qui mériteraient d’être soutenus, avant tout autre artiste étranger”.
Il n’a pas caché son regret de voir son pays passer par des conditions difficiles à cause de la guerre qui continue d’y sévir. Lui-même déjà installé en Tunisie, il évoque aussi le cas de beaucoup de ses compatriotes qui étaient contraints à fuir leurs domiciles à la recherche d’une vie meilleure dans les différents coins du monde.
Une troupe musicale tunisienne conduite par le Maestro Bassem Dammak a accompagné Nour Mhanna dans ce spectacle qui a duré plus de deux heures avec un cocktail de chansons du patrimoine musical syrien et arabe.
Il a notamment interprété sa célèbre chanson “Wahachteni”, un remake de la chanson éponyme de l’Egyptienne Souad Mohamed. Cette chanson à succès qui date des années 90 continue à séduire le public tunisien de Nour Mhanna, cet artiste largement connu pour son interprétation des mouachahat et le chant tarab.