Le choix d’Abdelfattah Mourou à la présidentielle anticipée du 15 septembre montre une fois de plus que le mouvement Ennahdha est aussi solide qu’on le croyait.
En effet, l’ancien chef de la diplomatie de la Troïka et par ailleurs gendre de Rached Ghannouchi, Rafik Abdessalem, n’a pas manqué de souligner, dans un poste, “une position discordante avec les membres du mouvement Ennahdha sur leur choix…”.
Et Abdessalem d’enfoncer le clou: “Avec tout le respect et la considération que j’éprouve envers le Cheikh Abdelfattah Mourou, le choix d’un candidat au sein d’Ennahdha est une erreur, et ne répond pas aux exigences de la phase actuelle”. et “l’union autour d’une erreur est une union de façade”.