Abdelkrim Zbidi a déposé mercredi sa candidature à l’élection présidentielle anticipée et annoncé sa démission de ses fonctions de ministre de la Défense, après coordination avec le président de la République par intérim, chef suprême des forces armées.
Dans une déclaration de presse, Zbidi a assuré qu’il continuera à assumer ses responsabilités en tant que ministre jusqu’à son remplacement. Et d’ajouter que malgré le fait que la loi ne l’empêche de rester à son poste, il a choisi de démissionner pour éviter les soupçons d’utilisation des moyens de l’Etat dans sa campagne.
Le candidat a dénoncé les campagnes de dénigrement dont il est la cible et qui, a-t-il, insisté, sont loin de le décourager. Zbidi a choisi de se présenter après longue réflexion, en tant qu’indépendant pour rester à égale distance de toutes les parties politiques.
Il n’a pas donné de détails sur la question des parrainages.
Il s’est rendu aux locaux de l’ISIE accompagné de plusieurs personnes qui appuient sa candidature dont des membres du parlement à l’instar de Fayçal Tebbini, Mohamed Troudi, Rim Mahjoub, Mondher Belhaj et Wafa Makhlouf.
Zbidi, 69 ans est ministre de la Défense. Fonction qu’il occupe depuis septembre 2017 suite à un remaniement ministériel.
Il a occupé le même poste entre le 27 janvier 2011 et le 13 mars 2013.
Professeur hospitalo-universitaire, le candidat a servi dans plusieurs universités tunisiennes ainsi que dans divers services CHU. Il a ensuite été nommé président de l’Université du Centre de 1995 à 1999, puis secrétaire d’Etat auprès du ministre de la recherche scientifique et de la technologie (1999-2000) avant de devenir ministre de la Santé en 2001, puis ministre de la Recherche scientifique et de la Technologie en 2002.
De 2005 à 2008 il a occupé le poste de Doyen de la faculté de médecine de Sousse.