Ils a rempli au fil de son parcours des stades dans le monde… En Tunisie, il a fait un bref passage, le temps d’une soirée, celle dhier, au théâtre de plein air à Hammamet, un cadre un peu plus intimiste mais à l’ambiance tout aussi survoltée.
Surnommé “The Reggae Ambassador”, le groupe “Third World”, qui s’est produit dans le cadre de la 55ème édition du Festival international de Hammamet (FIH), en mettant la Jamaïque à l’honneur, est un groupe à part, uni par un véritable esprit de famille et porté par un reggae contemporain et universel.
Le groupe tant attendu apparait enfin, sous un tonnerre d’applaudissements. Il commence illico, hyper énergique, cool et bien dans sa peau.
Armé par plusieurs instruments musicaux allant des percussions, claviers, saxophones, castagnettes jusqu’à la guitare électronique …le show augurait d’être grand et il y avait tout pour danser et se déchainer sur des rythmes vibrants.
Les membres du groupe, avec un look rastafari, lunettes noires, chemises oranges bariolés, a créé un show endiablé. Avec ses titres ensoleillés, teintés de reggae, pop, rock, funk…. “Third World” a immédiatement fait vibrer la scène.
Figure marquante de la scène jamaïcaine des années 70 et 80, “Third World” s’est distingué par l’introduction de diverses influences (disco, funk, classique, pop…) dans son reggae.
Ce qui lui a valu quelques gros tubes internationaux (Try Jah Love, 96° In The Shade…)
A travers sa musique et sa prestation époustouflante, “Third World” a transmis hier un message conscient nourri par une foi inébranlable.
Avec sa culture du mouvement Rastafari, il a animé ses performances en ayant pour mission de développer la connaissance et les valeurs d’amour et d’unité entre les peuples.
Malgré ses 45 ans, le groupe toujours plein d’énergie, en parfaite complicité avec ses musiciens et danseurs, a repris ses titres phares à l’instar de ” Now That We Found Love”, ” reggae ambassadors” et “We found love” et a offert de nouveaux tubes qui reviennent aux racines du reggae, du ska, du R&nb et du rock steady, au public.
Sur scène, il a dégagé beaucoup d’émotions, partage son amour pour la vie et sa passion pour la musique. Grâce à des tubes, notamment ceux du père spirituel Bob Marley, qui n’ont pris aucune ride, le public s’est déhanché sur les gradins sans retenue.
En effet, ces bêtes de scène, menés de main de maitre par le guitariste Stephen Coore, ont joué de nombreux featurings issus du répertoire de la crème des artistes reggae.
Ces classiques qu’on ne se lasse pas d’écouter ont enflammé le public.
“Third Wolrd” a ainsi transposé sur scène tout un univers dont les codes rappellent la culture jamaïcaine et leurs chansons ont tenu en haleine un public qui ne cessait pas d’en redemander.
Il a séduit l’assistance par des tubes qui ont réuni différents timbres et différents modes aux titres révélateurs ayant permis au public, le temps d’une soirée, d’explorer des contrées musicales inédites.