Dans l’enceinte d’un amphithéâtre archicomble (9 mille spectateurs) et face à un public toujours au rendez-vous depuis ses débuts, la super star libanaise, Ragheb Alama a livré, samedi, un concert haut en couleur et en émotions dans le cadre de la 55ème édition du Festival International de Carthage (FIC).
C’est un voyage dans le monde de l’amour, ses joies et ses chagrins que l’artiste adulé par ses fans a offert à un public conquis, enchanté et toujours fidèle à l’artiste depuis ses débuts dans les années 80.
En présence du ministre du ministre du Tourisme et de l’Artisanat René Trabelsi et de sa famille, le public à majorité féminine a réservé à la star arabe un accueil chaleureux dès son entrée sur scène.
Après avoir interprété sa chanson à succès ” Orbak Nar “, pleine de gratitude, Ragheb Alama a saisi cette occasion pour remercier son public source de son inspiration et de sa motivation renouvelée pour continuer à chanter et à prendre du plaisir dans son métier.
Le chanteur a aussi tenu à rendre un hommage au début de son spectacle à la mémoire du président de la République Tunisienne feu Beji Caid Essebsi décédé le 25 juillet 2019.
Il a, dans ce contexte tenu à observer une minute de silence et à partager avec son public le témoignage de sa rencontre émouvante avec le président tunisien dont il garde le souvenir d’un homme soucieux du ” bonheur des Tunisiens “.
Le concert a, par la suite ensuite enchainé avec la chanson ” Elli Baana ” qui a été interprétée en parfaite symbiose avec un public enthousiaste et en délire. Durant deux heures sans interruption, Raghab Alama a interprété ses chansons issues de son ancien et nouveau répertoire touchant ainsi toutes les générations confondues.
De la grand-mère en passant par les couples, les femmes et les jeunes filles ont pris du plaisir à accompagner la star dans ses chansons comme ” Choftik Tlakhbat “, ” Nasini El Donya “, ” Alby Eshekha “, ou encore ” Ana Esmi Habibek ” et ” Bent El Soltane “.
Avec sa voix intacte défiant le temps, sa générosité et son sourire légendaire, Alama a transporté son public dans son univers romantique offrant ainsi aux festivaliers un voyage léger et éphémère aux couleurs de l’amour.