“Le 15 septembre 2019 est, de facto, la date la plus proche possible pour l’organisation d’une élection présidentielle avancée”, annonce le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Nabil Baffoun.
Selon lui, l’actuel calendrier permettra de parachever tout le processus électoral au bout de 88 jours du démarrage du mandat présidentiel provisoire. Ce calendrier, a-t-il expliqué, permettra également de garantir aux candidats le temps nécessaire pour préparer leurs dossiers et recueillir les signatures.
Baffoun s’exprimait, lundi 29 juillet, lors d’une rencontre avec des partis politiques et des composantes de la société civile pour présenter le nouveau calendrier de l’élection présidentielle anticipée.
A ce propos, il a fait part de plusieurs contraintes qui ont poussé l’instance électorale à choisir la date du 15 septembre pour organiser le scrutin présidentiel, citant notamment la pression du temps, les délais constitutionnels et de recours.
Il a prévenu qu’en cas d’organisation d’un second tour de la présidentielle, conformément aux délais fixés dans l’article 49 de la loi électorale, les délais constitutionnels seront dépassés de 47 jours.
Baffoun a également plaidé pour la révision de l’article 49 de la loi électorale, notamment en ce qui concerne les recours contre les résultats, ou la mise en place d’une loi organique relative aux élections anticipées, à l’instar de la loi n° 2014/34 sur les délais des premières élections présidentielle et législatives.